Quelques témoignages d’anciens élèves
Témoignage de Laurent MONASSE :
(MPSI puis MP, a intégré l’Ecole Polytechnique en 2003)
Je suis rentré au CIV en sixième en section internationale anglophone, et arrivé en Terminale S, passionné par les maths, je voulais faire une classe préparatoire scientifique MPSI/MP. Mon dossier m'aurait permis de demander à peu près n'importe quelle prépa en France, mais j'ai préféré rester au CIV. Ce choix était motivé par plusieurs raisons : tout d'abord, la prépa étant déjà un dépaysement important au niveau des connaissances et du rythme de travail, le fait de rester dans un environnement connu, de vivre à la maison ou de pouvoir y rentrer souvent est un facteur de réussite certain. De plus, ma mère étant professeur de français au CIV, je savais que le niveau des professeurs de la prépa du CIV n'avait rien à envier à celui des grandes prépas : celles-ci fondent leurs résultats exclusivement sur le niveau plus élevé des élèves y entrant. Si un environnement de travail extrêmement concurrentiel peut tirer certaines personnes vers le haut, je ne ressentais pas le besoin de me mesurer constamment aux meilleurs, ne sachant d'ailleurs pas si je le pourrais, et les concours arrivant bien assez vite pour se faire une idée. Au contraire, au CIV, j'ai pu continuer à travailler avec mes amis de Terminale qui étaient restés ainsi qu'avec les nouveaux amis que je m'y suis faits, dans une ambiance de travail sympathique et avec une concurrence saine qui nous motivait à nous améliorer non pas les uns contre les autres, mais ensemble. Le cadre était propice à notre épanouissement, tant dans la qualité des cours que le soutien personnel qui nous était apporté, et la possibilité de faire du sport pour évacuer la pression est un grand avantage du campus.
Mon parcours : entré en MPSI en sup en 2001, orienté en MP* en spé, j'ai encore choisi de rester au CIV, et j'ai intégré l'École Polytechnique en 2003. J'en suis sorti au sein du Corps des Ponts, où j'ai suivi la scolarité de l'École des Ponts en parallèle d'un master en analyse numérique à Paris 6. J'ai ensuite effectué une thèse en mathématiques appliquées à l'École des Ponts et au CEA. Je suis actuellement en post-doctorat à Stanford et je me destine à une carrière dans la recherche en mathématiques appliquées.
Témoignage de Romain :
(PCSI puis PC a intégré l’EISTI en 2007)
Mes 2 années au CIV se sont bien déroulées. Le cadre de cette prépa est très particulier car il est à la fois convivial et agréable et permet de vivre au mieux la math sup et la math spé. C'est d'ailleurs pourquoi j'avais opté pour ce lycée. Les professeurs s'impliquent personnellement pour nous suivre tout au long de l'année et nous conseiller dans nos choix (concours, écoles) comme j'ai pu demander à Mme Selon pour mon école. Il y avait un assez bon état d'esprit en PCSI2 et PC et on ne ressentait pas trop l'esprit de compétition comme dans d'autres prépas. Il y avait même une bonne entraide parmi les élèves que je retrouve maintenant en école.
L'intégration en école s'est également bien passée. Le travail en école est tout à fait soutenable par rapport à la prépa. Et les connaissances dans les matières scientifiques sont des acquis solides pour aller plus loin en école. Le niveau d'anglais est assez élevé au CIV et permet d'être à l'aise en école (TOEIC ..). Le CIV reste pour moi une bonne expérience tant sur le plan du travail que social. C'est pourquoi on aime y retourner maintenant (une fois qu'on l'a quitté !)
Témoignage de Amine SENHAJI :
(PCSI puis PSI* a intégré l’ECP en 2007)
Je suis allé faire ma prépa au CIV par défaut, mais rapidement je me suis rendu compte que ce qui me semblait être un mauvais jeu du sort était en fait une chance extraordinaire. En effet, j’ai eu l’occasion de passer mes deux années de classes prépa dans un lieu formidable, où l’enseignement est tout aussi bon que dans les meilleurs lycées parisiens, et où tous les professeurs ont toujours été proches et à l’écoute.
La quantité de travail demandée est effectivement importante, mais on n'a rien sans rien ! On donne le meilleur de soit tout le temps. La leçon que je retiens principalement est qu'il faut, pour être productif, garder un bon équilibre entre travail, temps de sommeil et divertissement.
J’étais motivé, mes professeurs ont toujours été derrière moi tout au long de ces deux ans, et j’ai ainsi appris à gérer mon temps, à me surpasser et surtout à être très efficace.
Effectivement tout ceci a un prix (j’ai du abandonner un certain nombre de mes hobbies, j’ai rencontré quelques difficultés passagères…) mais la récompense en vaut largement la chandelle : j’ai intégré Centrale Paris à la fin de ma 3/2. Maintenant je reprends toutes les activités mises entre parenthèses : je fais du rugby, de la salsa, du roller, du théâtre, je pilote, j’apprends le japonais etc…
Je suis vraiment fier d’avoir été au CIV, il est tellement peu banal de trouver des ex-taupins parisiens parler de leurs années de prépa comme d’années mémorables. Car pour moi, ces deux années de prépa ont certainement été les années les plus agréables de ma scolarité.
Témoignage de Léonor PAOLESCHI :
(MPSI puis MP, a intégré Télécom Paris en 2007)
Je garde un très bon souvenir de la prépa au LIV. Ces deux années m'ont beaucoup apporté sur différents plans. Il y a beaucoup de travail bien sûr, mais les professeurs sont très présents, disponibles et attentifs à chacun. On travaillait souvent à plusieurs, ce qui m'a permis de faire de nombreuses rencontres internationales, et qui se sont transformées en belles amitiés. Il y avait une bonne ambiance dans la classe, et la semaine de ski en Sup ainsi que le week-end d'intégration en Spé n'y sont probablement pas pour rien !! Bravo et encore merci à toute l'équipe enseignante.
Témoignage d’Adrien CLINET :
(PCSI puis PC-5/2 a intégré l’ESCOM en 2007)
J’ai effectué mes trois années de classe prépa au CIV. Maintenant que je suis en cycle ingénieur, je peux dire que la classe prépa du CIV a été pour moi une bonne expérience. J’y ai beaucoup travaillé mais les conditions de travail sont agréables et le cadre de vie y est exceptionnel, reflétant une prépa moins agressive que certaines autres prépas.
Pour moi, la classe prépa était le moyen d’intégrer une école, et même si ça reste vrai, je trouve que c’est un moyen d’apprendre à travailler et d’amplifier ses connaissances en profondeur. Quelle que soit l’école intégrée, on est content de changer de cycle et de sortir de la pression constante subie pendant les années des classes prépas.
Témoignage de Florian LE BOURDAIS :
(PCSI puis PSI*, a intégré l’Ecole des Ponts ParisTech en 2006)
J'ai quitté le CIV depuis plus de 5 ans (déjà!), et j'en garde d'excellents souvenirs. Contrairement à nombre de mes camarades d'école d'ingénieur, pour qui l'ère des classes préparatoires a été un moment difficile de leur vie, j'ai eu énormément de plaisir à vivre ces deux années au CIV. Cela tient d'une part à l'excellent cadre de travail dont j'ai pu profiter, avec d'excellents professeurs (du même calibre que ceux des "grandes prépas parisiennes"), des dispositifs d'apprentissages efficaces (bibliothèque et salles de colles mises à disposition pour le travail du soir, relations de confiance avec les enseignants, sans oublier le sport) et un internat qui satisfait à la fois à la volonté d'indépendance de l'étudiant post-bac et à la rigueur du train de vie de l'étude intensive. Mais cela tient aussi à toutes les amitiés constituées pendant les nombreuses heures de cours. L'esprit de groupe dont j'ai constaté l'existence en prépa m'a permis de passer deux années heureuses, portées par la découverte de la connaissance, la curiosité et l'ouverture d'esprit scientifique et humain. Je revois avec plaisir d'anciens camarades et suis ravi d'énumérer avec eux la longue liste de conversations intéressantes, expéditions diverses et colles qui ont eu lieu au CIV. J'y ai fait allusion plus haut, le travail a joué un rôle important durant ces deux années, mais il était si efficacement intégré au quotidien du CIV qu'aujourd'hui ces souvenirs ne font qu'embellir l'expérience. D'autant plus que les solides acquis de prépas m'accompagnent encore et toujours dans la transition vers le monde du travail. C'était un investissement, ce que je ne savais pas alors, qui continue à porter ses fruits. Il va sans dire que je recommande vivement les classes préparatoires du CIV.
Témoignage de Zaki LEGHTAS :
(PCSI puis PSI*, a intégré l’Ecole des Mines Paris en 2006)
Après deux belles années passées au CIV en PCSI-PSI*, j'ai intégré les Mines de Paris. Je garde un très bon souvenir de la prépa, où j'ai pu bénéficier d'un cadre de travail magnifique tout en suivant un enseignement d'excellente qualité. J'ai eu la grande chance d'avoir été suivi de très près par une équipe pédagogique qui m'a toujours motivée et encouragée. Vivre sur un beau campus sur la côte d'Azur m'a beaucoup aidé à garder le moral et à travailler dans des conditions optimales
Témoignage de Christian BREL :
(MPSI puis MP, a intégré Polytech’Nice en 2006)
J'ai fait deux années prépa MPSI-MP au CIV, et contrairement à ce que la plupart des personnes peuvent penser, la prépa n'est pas infaisable! Certes, il y a beaucoup de travail à fournir mais quelle joie d'intégrer une école d'ingénieurs après ces deux années ! Un travail régulier est demandé, et le plus important de tout est de travailler son cours et ses khôlles (interrogations orales, au tableau, qui ne sont pas si terribles que ça...)! Cependant, nous ne sommes pas seuls, et les professeurs sont très présents pour nous aider et nous permettre d'évoluer dans la bonne voie. Pour ma part, ce fût une expérience très enrichissante, qui m'a apporté une certaine rigueur dans mon travail et surtout beaucoup de bons souvenirs! En sortant de prépas, on regrette que ce soit fini...
Témoignage de Romain YVINEC :
(MPSI puis MP, a intégré l’Ecole Normale Supérieure de Lyon en 2005)
Être en classe préparatoire au CIV.
J'ai passé deux ans au CIV pour la prépa (2003-2005), et, aussi surprenant que cela puisse paraître vu la quantité de travail à fournir, j'en garde de très bons souvenir. Tout d'abord, le cadre est idéal (près de la forêt de la Valmasque). L'internat permet des conditions de travail satisfaisantes, tout en étant à 2 minutes à pied de la salle de cours! La sensation de vivre ensemble avec sa classe à l'internat (beaucoup de moments partagés, repas, etc..) a beaucoup contribué pour moi à rendre agréable ces deux années.
Enfin et surtout, c'est l'encadrement des professeurs (de MPSI et MP pour moi) qui m'a le plus touché, toujours à l'écoute des élèves, et travaillant au maximum pour leur réussite. L'ambiance y est rendue conviviale tout en conservant le sérieux nécessaire au bon travail!
Témoignage de Julien AIMONINO :
(MPSI puis MP, a intégré l’Ecole Centrale de Lyon en 2003)
9 ans de scolarité au CIV, de la 6ème à Math Spé ! Ces années constituent mes meilleurs souvenirs de camaraderie, d’épanouissement, d’ouverture et d’excellence. Les années prépa en particulier ont été intenses en apprentissage mais également des moments d’amitié franche, de solidarité, d’entraide. Depuis ma sortie de Math Spé en 2003, notre promo se retrouve chaque année à Noël sur la côte d’azur pour échanger sur nos parcours actuels mais, surtout, pour se remémorer inlassablement, avec toujours la même énergie, les mêmes rigolades, nos meilleurs moments de prépa. Chaque prof demeure un personnage empli de charisme, chaque camarade un ami. Je retiens le plaisir de l’effort intellectuel, le plaisir d’acquérir la maîtrise de l’abstraction, la compréhension du monde physique qui nous entoure, la pratique des langues et le plaisir des moments de défoulement bien mérité sur les terrains de sport. Cette formation d’excellence apporte des connaissances qui serviront pour la vie mais également le goût du dépassement et la confiance en soi. La prépa du CIV jouit d’un cadre exceptionnel, d’un campus à l’image de celui d’une grande école et de professeurs exigeants. Mon cursus : après des années collège et lycée en section internationale italienne et après deux années MPSI/MP, j’ai intégré l’Ecole Centrale de Lyon puis, en double diplôme, le Politecnico di Milano. Je suis aujourd’hui ingénieur en Génie Civil à la Division Ingénierie Nucléaire d’EDF.
Témoignage de Hamassala David DICKO :
(MPSI, a intégré l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile de Toulouse en 2002)
Je suis passé en MPSI au CIV en 2001-2002 et ai eu l'opportunité de réussir dès la première année le concours EPL/S de l'ENAC dans la filière "pilote de ligne. Après 3 ans passés à l'ENAC, je suis rentré à Air France en tant qu'officier pilote de ligne sur Airbus A320, puis suis passé 4 ans plus tard sur Boeing 777. Je garde un excellent souvenir du CIV dans lequel j'ai passé plus de 9 ans de la 6ème à la prépa. En particulier, je tiens à remercier chaleureusement le corps enseignant de la MPSI pour son amabilité, son adaptabilité et son professionalisme qui ont été des facteurs déterminants dans ma réussite. Enfin, l'excellente ambiance de la classe m'a permis de bien vivre cette année charnière, en alliant sérénité et concentration.
Témoignage de Matthieu TORRENTI :
(MPSI puis PSI*, a intégré l’Ecole des Mines de Nancy en 2001)
J'ai effectué 3 années de prépas au CIV, entre 1998 et 2001. En terminale, j'hésitais entre Masséna et le CIV, mais le cadre du CIV m'attirait fortement. En plein dans la forêt, au milieu des entreprises high-tech de Sophia, cela me semblait un environnement apaisant pour compenser avec la difficulté des années de prépas. De plus, les structures sportives (stade d'athlétisme, gymnase) étaient clairement un plus pour moi. Quand je repense à ces années, je ne pense pas qu'aux maths et à la physique, mais également aux nombreux entraînements de basket et aux séances de saut en hauteur sur le stade, ainsi qu'au bon esprit qui régnait, que ce soit entre mes collègues de promos ou avec les profs.
J'ai intégré les Mines de Nancy, puis après un échange en université au Canada, j'ai trouvé un poste d'ingénieur en informatique dans une grande entreprise de Sophia.
Ayant toujours été tenté par l'enseignement, j'ai passé le concours de prof des écoles et suis aujourd'hui provisoirement en poste à l'école élémentaire Sartoux qui se trouve en contre-bas du CIV, et je vois depuis ma salle de classe les baies vitrées de mes salles de classe de prépas du CIV.